Hé blackoutonne, viens, prend moi la main, que je te montre à quel point tu est loin, loin, de ton originalité, tu as su te doter. Tu est peut être un mouton noir, je veut bien te croire, mais tu fait parti du troupeau oui tu n'a qu'a voir, tu te mêle parmi les autres. Le blanc déteint sur ton corps, tu déteint a vue d'oeil j'ai pas tord. Mort le loup tant qu'il dort, avant qu'il ne te dévore. Sort du troupeau si tu veut lui échapper, coure assez vite, il va te réduire en charpie ! Puis cache-toi toute ta vie, lit instruit-toi, joue de la clarinette. Ne te prend pas la tête. La clarinette c'est mieux que le pipeau ou de parler dans mon dos, viens que je te joue du piano.

Je doit écrire
Pour ne pas me perdre
Pour ne pas qu'on m'oublie
Vivre à travers ma musique

Arthak ce n'est pas de l'art car c'est une façon de voir par soi-même, même si je travaille à la chaîne, avec ce flow qui t'emmène loin, loin, loin. Bien ? Je me sent bien ! Je parcellise mon travail à l'instar du fordisme. Ma musique un produit fini, à cet état est réduit. J'ai du débit je débite, en quête du 20 Méga. Tu vois pourquoi je parle ? Je suis un robinet ouvert, l'eau coule ne s'arrête plus.

Je doit écrire
Pour ne pas me perdre
Pour ne pas qu'on m'oublie
Vivre à travers ma musique

L'eau ruissèle, se perd, au creux de tes rides, puis s'esquisse un sourire pour faire perdurer le paradoxe. Info ou intox ? Le toc humain est de transmettre : le faux, le violent, le mauvais, le machiavélique . Nous sommes tous des fous, et le HP c'est la terre ! Tu te perd sur la terre de la perdition, pense en transe, boit une gorgé, puis demande l'addition. Comme Clad Strife, tu fait le solitaire. Est ce que tu ne peut compter que sur toi-même ? C'est faux, tu dépend de tes amis. Je te le dis, tu vit, je crit : Oé ! Je part sur les déboires de l'étoile noire ! Elle est sombre étrangement étincelante, tranchante comme les questions d'Elsa, la la la, elles me transpercent, de part, métaphysiquement, les deux cotés sont tranchants.

Je doit écrire
Pour ne pas me perdre
Pour ne pas qu'on m'oublie
Vivre à travers ma musique

Attention medames et messieurs, dans un instant ca va commencer, asseyez-vous bien tranquillement dans vos fauteuils. Ding Ding, je suis le king, Du bling bling je suis une victime de la mode, elle rôde, je fraude, tout ce qui est fraudable. Le bus, le métro, les coeurs, je vous hacke. Pourquoi m'appelle-t-on Mc arthak ? A ton avis ? reflechis, pense ou agi. L'âge y est pour quelque chose ? Tu t'impose Je baverais pas sur ton blaz' même si je kiffe ton son, je metterais les boomers a fond. La feuille s'enflamme sous la chaleur de mon stylo, style, au moins l'oxygène ce sont les mots. De l'âge de pierre à maintenant, du silex au briquet, toujours à la quête de la simplicité. Aller vite, performance, performances...

Je doit écrire
Pour ne pas me perdre
Pour ne pas qu'on m'oublie
Vivre à travers ma musique