Je suis rentrée chez moi, la veille de la rentrée, et je reçoit un courrier. Apparemment, une lettre posté directement dans la boite aux lettres, car sans timbres et sans adresse. Et ce n'est pas d'un inconnu car au dos de cette enveloppe, une inscription, "Claire", au stylo noir. Je m’empresse, devinant au poids de son contenu, ma chaîne en argent, offerte par une tante il y a un peu moins d’un an, puis prêté a cette personne après avoir eu échangé quelques baisers. Après deux rendez-vous, une fête d’anniversaire et un festival musical, je lui ai remit cet objet pourtant si précieux a mes yeux. Cadeaux sans doute prématuré car depuis, je n’ai jamais revu cette fille. J’ai tenté de la revoir durant près d’un mois, sans succès, de la contacter. J’en suis venu au pire, quelque chose que je m’était juré de ne jamais faire de ma vie, rompre par contact téléphonique textuel.

J’ouvre cette enveloppe, fait glisser dans le creux de ma mains ce brillant bijoux, et cherche une lettre, un mot, quelque chose quoi. Rien. Me vienne à l’esprit tant de question. Ai-je fait souffrir cette personne ? Pourquoi n’a-t-elle pas cherché à se justifier de son absence communicationnelle ? Pour moi, ça a l’air simple, trop simple. Je sent l’entourloupe, de l’entraxe caché au font de l’enveloppe, une aiguille invisible dissimulé dans l’ouverture de l’enveloppe, une colle cancérigène, ou tout simplement un émetteur soudé à la chaîne en argent afin de suivre mes faits gestes ainsi que tout ce que je dit ou entend.

Parfois, on cherche le compliqué dans quelque chose de simple.